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Quelles Stratégies mettre en place pour être libéré des Péchés Sexuels ?



N°1 Mettre l'amour au centre et à la base de tout. Prendre conscience qu'en crucifiant nos mauvais désirs, on se donne à Jésus pour qu'il vienne déployer sa grâce et son amour en nous. En vertu de la communion des saints, même ce que nous faisons dans le secret bénéficie à tous ou leur nuit.

N°2 Former son intelligence pour connaître avec précision pour quelles raisons on mène ce combat.

N°3 Vérifier que l'on mène une vie équilibrée.

N°4 vérifier la qualité et l'intensité de la vie spirituelle.

N°5 Il faut s'étudier pour prendre conscience des mécanismes psychologiques,

Connaître la plus longue période de continence

le premier objectif est de doubler cette période

noter les causes de chutes

noter l'état psychologique après la chute

noter les causes de succès

(succès = quand on arrive à repousser la tentation même pour un temps court)

noter l'état psychologique pendant la lutte, et juste après avoir remporté une première victoire

N°6 Se punir et se récompenser en tenant compte des grandes différences psychologiques entre les personnes.

N°7 Ne pas combattre seul : les succès sont plus rapides quand l'individu ne lutte pas seul (Groupe de parole, prévenir par sms un frère qui mène le même combat pour demander sa prière immédiatement, avertir que l'on rentre dans une phase de lutte, etc...)

Avec un sexologue catholique, on peut retracer le passé de la personne et faire un bilan pour adapter la tactique.



Les Remèdes indiqués dans le Catéchisme Romain, aussi appelé Catéchisme du Concile de Trente

§ III. Remèdes qui sont domaine de la pensée


Les remèdes qui procèdent de la pensée consistent principalement en ce que nous comprenions très bien tout ce qu’il y a de honteux et de pernicieux dans les péchés sexuels. Cette connaissance une fois acquise, il nous sera plus facile de le détester.

Or ce qui nous fait sentir combien ce crime est funeste, c’est que ceux qui ont le malheur de les commettre, sont par le fait repoussés et exclus du Royaume de Dieu. Voilà bien le dernier de tous les maux.
Sans doute, ce malheur est commun à tous les péchés mortels, mais les péchés dont nous parlons ont cela de particulier que ceux qui s’en rendent coupables, pèchent contre leur propre corps. C’est l’enseignement de saint Paul. Il dit expressément  :

« Fuyez l’impudicité ; tous les autres péchés se commettent hors de nous ; mais celui qui s’abandonne à l’impudicité pèche contre lui-même » (1 Corinthiens 6, 18) c’est-à-dire qu’il se fait injure en profanant sa sainteté. Voilà pourquoi Saint Paul dit encore aux Thessaloniciens  : « La volonté de Dieu c’est que vous deveniez des Saints, et que vous évitiez l’impudicité, et que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l’honnêteté, ne suivant point les entraînements de la passion, comme font les nations qui ignorent Dieu. » (1 Thess. 4,3)

Ensuite, ce qui est plus criminel encore, c’est que le Chrétien qui pèche honteusement avec une femme de mauvaise vie, profane ses membres qui sont les membres de Notre-Seigneur Jésus-Christ. « Ne savez-vous pas, dit l’Apôtre, que vos corps sont les membres de Jésus-Christ ? Peut-on transformer des membres de Jésus-Christ en instruments de péché ? A Dieu ne plaise ! Ne savez-vous pas que celui qui pèche avec une femme de mauvaise vie se réduit au plus honteux esclavage ? » (1 Corinthiens 6, 15)

D’ailleurs, au témoignage du même Apôtre, le Chrétien est le Temple du Saint-Esprit, et violer ce temple, n’est-ce pas en chasser cet esprit de Dieu. (1 Corinthiens 6, 19)

En ce qui concerne l’adultère, il ne faut pas oublier qu’il renferme en lui-même une injustice très grande. Car, suivant la doctrine de Saint Paul, ceux que le mariage unit sont tellement soumis au pouvoir l’un de l’autre  , qu’ils ne sont plus seuls maîtres d’eux-mêmes. Ils sont au contraire enchaînés entre eux et asservis l’un à l’autre, au point que le mari doit se conformer à la volonté de la femme, et la femme à celle du mari. Et par conséquent, celui des deux qui viole un droit légitime en devenant infidèle à son serment, commet une injustice très criminelle. Et comme la crainte de l’infamie est un motif très puissant pour porter les hommes à l’accomplissement de ce qui est ordonné, et pour les détourner de ce qui est défendu, le pasteur aura grand soin de montrer aux Fidèles que l’adultère imprime sur le front de celui qui le commet un stigmate d’ignominie. nos Livres saints nous disent expressément: 
« Celui qui est adultère perdra son âme par la folie de son cœur. Il amassera sur sa tête l’opprobre et la honte, et son infamie ne s’effacera jamais. » (Proverbes 6, 32)


Enfin la sévérité des châtiments réservés aux adultères nous démontre suffisamment la grandeur de leur crime. On sait que la Loi de Moïse les condamnait à être lapidés. Bien plus, ne lisons-nous pas que pour le crime d’un seul, non seulement Dieu a frappé le coupable, mais une ville tout entière, celle des Sichimites ? La Sainte Écriture nous fournit encore plusieurs autres exemples des châtiments exercés par Dieu contre ceux qui violent ce Commandement. Le Pasteur fera bien de les rassembler et de les raconter aux Fidèles, pour les détourner de plus en plus de ces excès abominables. Ainsi furent détruits les habitants de Sodome et des villes voisines, les israélites qui avaient péché avec les filles de Moab dans le désert, et les Benjamites.
Et même ceux qui échappent à la mort, n’échappent ni aux douleurs, ni aux tourments cruels dont ils sont souvent la victime. Ils sont punis du plus terrible des châtiments, l’aveuglement de l’esprit. Dès lors ils ne tiennent plus compte de rien. Dieu, réputation, dignité, enfants, eux-mêmes, tout est oublié. Ils deviennent ainsi tellement pervers et incapables, qu’on, ne peut leur confier rien d’important, et qu’ils ne sont plus guère propres à aucune fonction sérieuse. L’exemple de David et de Salomon nous le prouve bien. Le premier, après son adultère, se trouva tout à coup si différent de lui-même, que de très doux qu’il était, il devint cruel et barbare, et qu’il fit exposer à une mort certaine un de ses plus zélés serviteurs, le fidèle Urie. Le second, livré tout entier à ses honteuses passions, en vint à cet excès d’abandonner sa religion et d’adorer les faux dieux. tant il est vrai que ce péché, comme dit le Prophète Osée (4,11) , « emporte le cœur de l’homme, » et le plus souvent même, « le rend aveugle ».




§ IV. — Remèdes qui sont du domaine de l’action.


Le premier est de fuir l’oisiveté. C’est en s’énervant dans ce vice, comme dit Ezéchiel (16,49), que les Sodomites se précipitèrent dans les désordres si honteux de leurs horribles débauches,
Le second est d’éviter l’intempérance avec le plus grand soin. « Je les ai rassasiés, dit le Prophète, et ils ont commis l’adultère. » En effet, c’est une cause d’impureté que de prendre des aliments avec excès. C’est ce que notre Seigneur veut nous faire entendre, quand Il nous dit:   « prenez garde de laisser vos cœurs s’appesantir dans l’intempérance et l’ivresse. » (Luc 21,34) Saint Paul nous dit aussi:   « Ne vous enivrez point par le vin, d’où naît la luxure. » (Eph. 5,18)


Mais ce qui allume le plus ordinairement la passion impure dans les cœur », ce sont les regards. C’est pourquoi Notre-Seigneur nous dit:   « Si votre œil vous scandalise, arrachez-le, et jetez-le loin de vous. » Les Prophètes avaient parlé dans le même sens. « J’ai fait un pacte avec mes yeux, dit Job  , pour éviter toute pensée dangereuse. » Et d’ailleurs, nous avons des exemples presque innombrables des désordres qui ont eu leur source dans la curiosité mauvaise des regards. Il n’y a qu’à se rappeler le péché de David, celui du roi de Sichem, et enfin celui des vieillards qui se firent les calomniateurs de Suzanne.
Les parures trop élégantes, si bien faites, malheureusement, pour attirer les regards, sont encore une des sources les plus ordinaires de l’impureté. De là cet avertissement que nous donne l’Ecclésiaste:   « détournez vos yeux d’une femme parée ». Et comme les femmes sont d’ordinaire trop attachées aux ornements du corps, il est nécessaire que le Pasteur les avertisse de temps en temps d’éviter ce défaut, et même de leur faire entendre sur ce point le langage sévère de l’Apôtre Saint Pierre:   « Que les femmes ne se parent point au dehors par l’art de leur chevelure, par les ornements d’or, ni par la beauté des vêtements. » Et Saint Paul, de son côté, leur défend   « les cheveux frisés, les ornements d’or, les pierres précieuses, les vêtements somptueux. » Souvent en effet ces ornements extérieurs ont fait perdre le véritable ornement de l’âme et du corps.
Mais si la trop grande recherche dans la parure porte habituellement au péché de l’impureté, les discours et entretiens déshonnêtes n’y conduisent pas moins. Les propos obscènes sont comme une flamme ardente qui allume dans le cœur des jeunes gens le feu de l’impureté. « Les entretiens mauvais corrompent les bonnes mœurs, » dit l’Apôtre  . Il en est de même des chants trop tendres, et trop efféminés, des danses, des livres licencieux ou peu chastes, ainsi que des tableaux qui représentent quelque chose de honteux. toutes ces choses doivent être évitées avec le plus grand soin, car elles sont capables d’éveiller des sentiments dangereux dans le cœur de la jeunesse et de l’exposer au péril. Sur ce point le Pasteur doit surtout recommander aux Fidèles d’observer religieusement ce que le saint Concile de Trente a réglé avec tant de sagesse et de piété.
Si l’on met tous ses soins à éviter tout ce que nous venons de rappeler, on ne laisse presque pas de place à la passion impure. Mais il ne faut pas oublier que les moyens les plus puissants pour la comprimer et la réduire sont la Confession fréquente et la fréquente Communion, avec des prières assidues et ferventes, l’aumône et le jeûne.

La chasteté est un don de Dieu   ; qu’Il ne refuse jamais à ceux qui le demandent comme il faut. « Il ne permet pas que nous soyons tentés au-dessus de nos forces. »
Enfin il faut exercer le corps non seulement par des jeûnes, et spécialement par ceux que l’Église prescrit, mais aussi par des veilles, par de pieux pèlerinages, et par d’autres mortifications. C’est le moyen de dompter nos appétits mauvais, et de produire des actes très méritoires de la vertu de tempérance. « Ceux qui combattent dans l’arène, dit Saint Paul, s’abstiennent de toutes choses, et cependant ce n’est que pour obtenir une couronne corruptible, au lieu que la nôtre est incorruptible. » (1 Cor. 9, 21) Peu après il ajoute: « Je châtie mon corps et je le réduis en servitude, de crainte qu’après avoir prêché aux autres, je ne sois réprouvé moi-même. » Ailleurs il dit encore:   « ne cherchez pas à contenter votre chair dans ses désirs ».





L'abbé Tanquerey, dans son Précis d'Ascétique et de Mystique, au numéro 876, conseille :

- d'acquérir des convictions profondes (que l'on doit combattre et que l'on peut vaincre)

- de fuir les occasions

- de s'exercer à la mortification

- de s'exercer à la prière

on trouve ceci dans le Catéchisme du pape saint Pie X :

prier Dieu souvent et du fond du coeur,

être dévots à la Vierge Marie, Mère de la pureté,

nous rappeler que Dieu nous voit,

penser à la mort,

penser aux châtiments divins,

penser à la passion de Jésus-Christ,

garder nos sens,

pratiquer la mortification chrétienne

et fréquenter les sacrements avec les dispositions convenables.

fuir l’oisiveté,

fuir les mauvaises compagnies,

fuir l’intempérance,

éviter les images indécentes,

éviter les spectacles licencieux,

éviter les conversations dangereuses

éviter toutes les autres occasions de péché.











Catéchisme de saint Pie X

§ 3. Le sixième et le neuvième commandement.

423. Que nous défend le sixième commandement: «Tu ne feras pas d’impuretés»?

Le sixième commandement: «Tu ne feras pas d’impuretés» nous défend tout acte, tout regard, toute parole contraire à la chasteté, et l’infidélité dans le mariage.

424. Que défend le neuvième commandement?

Le neuvième commandement défend expressément tout désir contraire à la fidélité que les époux se sont jurés en s’unissant par le mariage. Il défend aussi toute pensée coupable ou tout désir d’actes défendus par le sixième commandement.

425. L’impureté est-elle un grand péché?

C’est un péché très grave et abominable devant Dieu et devant les hommes; il avilit l’homme à la condition des animaux sans raison, l’entraîne à beaucoup d’autres péchés et de vices, et provoque les plus terribles châtiments en cette vie et en l’autre.

426. Toutes les pensées qui nous viennent à l’esprit contre la pureté sont-elles des péchés?

Les pensées qui nous viennent à l’esprit contre la pureté ne sont pas par elles-mêmes des péchés, elles sont plutôt des tentations et des excitations au péché.

427. Quand est-ce que les mauvaises pensées sont des péchés?

Les mauvaises pensées, même quand elles ne sont pas suivies d’effet, sont des péchés lorsque nous leur donnons occasion d’une manière coupable, ou que nous y consentons ou que nous nous exposons au péril prochain d’y consentir.

428. Que nous ordonnent le sixième et le neuvième commandements?

Le sixième commandement nous ordonne d’être chastes et modestes dans nos actes, nos regards, notre maintien et nos paroles. Le neuvième commandement nous ordonne d’être chastes et purs même intérieurement c’est-à-dire dans notre esprit et notre coeur.

429. Que convient-il de faire pour observer le sixième et le neuvième commandements?

Pour bien observer le sixième et le neuvième commandements, nous devons prier Dieu souvent et du fond du coeur, être dévots à la Vierge Marie, Mère de la pureté, nous rappeler que Dieu nous voit, penser à la mort, aux châtiments divins, à la passion de Jésus-Christ, garder nos sens, pratiquer la mortification chrétienne et fréquenter les sacrements avec les dispositions convenables.

430. Que devons-nous fuir pour nous maintenir dans la pureté?

Pour nous maintenir dans la pureté, il convient de fuir l’oisiveté, les mauvaises compagnies, l’intempérance, d’éviter les images indécentes, les spectacles licencieux, les conversations dangereuses et toutes les autres occasions de péché.